genre et valeurs sociaux à la tunisienne
La question du genre renvoie aux rôles sociaux, aux comportements, aux activités aux particularités et surtout au non dits de la femme. la femme subie et ne parle, l'homme s'exprime et décide..... Simone de Beauvoir disait "On ne naît pas femme on le devient" d'ou une rupture entre le (( biologique )) et le (( social ))!!! car si le biologique est un acquis le social peut être changé par le biais d'actions individuelles ou collectives. La femme sort de son silence et dans la rue elle revendique ses droits les plus usuels .......Le mouvement des femmes en Tunisie, peut être considéré comme rejoignant plus globalement le mouvement féministe international même si le contexte et les revendications sont parfois différents. Les mouvements des femmes et/ ou féministes en Tunisie ont un double objectifs améliorer le droit des femmes, notamment l'accès au travail, et réduire l'impunité des violences faites aux femmes notamment domestiques. Mais aussi dans le changement des mentalités et dans la modification des rapports entre les deux sexes, en vue d'atteindre l'égalité totale entre les hommes et les femmes, sans domination des uns sur les autres. Le projet est donc bien une transformation en profondeur de la société, les mouvements féministes, et/ou de femmes sont donc bien des mouvements sociaux. La femme tunisienne a eu la chance de rencontrer un homme leader Habib Bouguiba ex président de la république qui a eu le mérite de promulguer le statut de la femme tunisienne de1956. la pilule loi est passée sans problème sans casse, le Président successeur a fait de son mieux, il a sauvegardé les acquis de la femme et a essayé de donner une image moderne de la femme de tunisienne............23 ans après et suite à la révolution tunisienne du 14 janvier 2011 une autre génération est venue au pouvoir avec une connotation islamique a essayé de modifier les statuts de la femme et à intégrer la charia "le coran" dans la politique et du coût les valeurs socio économiques de la femme sont menacés , elle revient dans la rue qui n'est plus comme avant et sans leader politique elle coupe le chemin à une mentalité qui la renvoie 100 ans en arrière.....
Les relations de genre ne seraient pas seulement présentes dans les dimensions de la construction sociale, c'est-à-dire les comportements, les statuts, les gouts, les rôles... Mais elles sont aussi dans les symboles, les valeurs, les émotions rattachées au féminin et au masculin. Les cadres symboliques rendant les oppositions féminin/masculins naturelle. Ainsi depuis (il semblerait) presque toujours et dans de nombreuses sociétés cette dichotomie fondée sur le biologique existe et est largement répandue. Le féminin serait associé dans de nombreuses cultures à la « Nature : la reproduction, et soins de l'enfant. Alors que le masculin lui est associé à la « Culture » et aux tâches intellectuelles et physiques. Un des arguments les plus fréquents est de dire que la nature détermine la culture. La femme serait physiquement plus faible que l'homme et aurait un cerveau plus petit, c'est pourquoi naturellement elle serait destinée à des tâches différentes que celles des hommes. Cet argument est scientifiquement contesté. La division des tâches relève donc plus d'une division politique et de pouvoir que d'une division biologique.
De plus une mauvaise interprétation de la religion, une éducation de l'homme sur des principes de l'inégalité de sexes, une utilisation massive des droits de la femme comme tremplin politique, un double discours des décideurs, une absence totale des médias et de la société civile, ...rendent le chemin de batail encore plus long, la femme qui est devenus responsable est indépendante financièrement court à droite et à gauche entre la cuisine, les enfants et le boulou est fatiguée jusqu’a regretté le jour ou un jour en 1956 est sortie dans la rue et a rencontré le leader Habib Bourguiba!!!