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leader indépendant

24 octobre 2012

genre et valeurs sociaux à la tunisienne

  La question du genre renvoie aux rôles sociaux, aux comportements, aux activités aux particularités et surtout au non dits de la femme. la femme subie et ne parle, l'homme s'exprime et décide..... Simone de Beauvoir disait "On ne naît pas femme on le devient" d'ou une  rupture entre le (( biologique )) et le (( social ))!!! car si le biologique est un acquis le social peut être changé par le biais d'actions individuelles ou collectives. La femme sort de son silence et dans la rue elle revendique ses droits les plus usuels .......Le mouvement des femmes en Tunisie, peut être considéré comme rejoignant plus globalement le mouvement féministe international même si le contexte et les revendications sont parfois différents. Les mouvements des femmes et/ ou féministes en Tunisie ont un double objectifs améliorer le droit des femmes, notamment l'accès au travail, et réduire l'impunité des violences faites aux femmes notamment domestiques. Mais aussi dans le changement des mentalités et dans la modification des rapports entre les deux sexes, en vue d'atteindre l'égalité totale entre les hommes et les femmes, sans domination des uns sur les autres. Le projet est donc bien une transformation en profondeur de la société, les mouvements féministes, et/ou de femmes sont donc bien des mouvements sociaux. La femme tunisienne a eu la chance de rencontrer un homme leader Habib Bouguiba ex président de la république qui a eu le mérite de promulguer le statut de la femme tunisienne  de1956.  la pilule loi est passée sans problème sans casse, le Président successeur a fait de son mieux, il a sauvegardé les acquis de la femme et a essayé de donner une image moderne de la femme de tunisienne............23 ans après et suite à la révolution tunisienne du 14 janvier 2011 une autre génération est venue au pouvoir avec une connotation islamique a essayé de modifier les statuts de la femme et à intégrer la charia "le coran" dans la politique et du coût les valeurs socio économiques de la femme sont menacés , elle revient dans la rue qui n'est plus comme avant et sans leader politique elle coupe le chemin à une mentalité qui la renvoie 100 ans en arrière.....

Les relations de genre ne seraient pas seulement présentes dans les dimensions de la construction sociale, c'est-à-dire les comportements, les statuts, les gouts, les rôles... Mais elles sont aussi dans les symboles, les valeurs, les émotions rattachées au féminin et au masculin. Les cadres symboliques rendant les oppositions féminin/masculins naturelle. Ainsi depuis (il semblerait) presque toujours et dans de nombreuses sociétés cette dichotomie fondée sur le biologique existe et est largement répandue. Le féminin serait associé dans de nombreuses cultures à la «  Nature : la reproduction, et soins de l'enfant. Alors que le masculin lui est associé à la « Culture » et aux tâches intellectuelles et physiques. Un des arguments les plus fréquents est de dire que la nature détermine la culture. La femme serait physiquement plus faible que l'homme et aurait un cerveau plus petit, c'est pourquoi naturellement elle serait destinée à des tâches différentes que celles des hommes. Cet argument est scientifiquement contesté. La division des tâches relève donc plus d'une division politique et de pouvoir que d'une division biologique.

De plus une mauvaise interprétation de la religion, une éducation de l'homme sur des principes de l'inégalité de sexes, une utilisation massive des droits de la femme comme tremplin politique, un double discours des décideurs, une absence totale des médias et de la société civile, ...rendent le chemin de batail encore plus long, la femme qui est devenus responsable est indépendante financièrement court à droite et à gauche entre la cuisine, les enfants et le boulou est fatiguée jusqu’a regretté le jour ou un jour en 1956  est sortie dans la rue et a rencontré le leader Habib Bourguiba!!!

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8 octobre 2012

Piler ou Face : le jeu de la mort ! Pour que le

Piler ou Face : le jeu de la mort !

 

Pour que le peuple puisse tenir debout face à ses tyrans, il ne faut pas l’affamer…

Et oui il ne faudrait pas que l’arme du pain soit utilisée, elle ne servirait que le soif de ceux qui le soumette à leur dictature. Limogé un haut responsable sans prétexte ni « dégage », l’obliger à quitter son poste oubliant qu’un être affaiblit est vulnérable voir suicidaire, mais qu’une nation affamée est imprévisible. Malheureusement l’imprévisible est arrivé !!!

Jamais le peuple tunisien n’a cultivé la haine déguisée dans le respect, surtout après une révolution un printemps arabe disait-on ??

Il fallait trouver un accord à l’amiable préservant le système fragile (ou fragilisé) et la dignité d’une personne qui s’est donné cœur et âme dans une mission presque impossible. Pour le cœur on y reviendra à la fin !!!! Mais pour l’âme c’est déjà vendu, la preuve la présence massive de 70 personnes licenciés il ya 2 ans  pour un sit in, se doit être la seule arme contre ce premier responsable pour qu’il soit le bouc émissaire de la nation déjà fragile…

Nous ne voulons plus jamais çà !!!

La révolution  Tunisienne du 14 janvier 2011 nous a appris un mot d'ordre "DÉGAGE".

Cet événement reste gravé dans nos mémoires mais qu’en est-il de  ce qui s’est passé réellement ? Nous raconterons à nos petits enfants la fin de  l’histoire de notre révolution, mais nous n’aurons jamais de réponse sur ce qui s’est passé ce jour du 14. Devant  l’éblouissement des uns,  le silence des autres, la guerre froide continue et les accusations changent d’auteurs, de parties, de fronts, de religions jusqu'à devenir hâtés.

Le 15 janvier 2011 le premier  gouvernement provisoire tunisien  opère à des changements brusques très brusques même, qui peuvent avoir des conséquences graves sur la santé de personnes,  jusque l’à dévoué pour continuer la bataille et sortir  rapidement de l’illégitimité et éviter un bain de sang certain.

Error, Erreur,  horreur, خطأ   mécontentement le peuple tunisien sort  dans la rue et reprend le mot d'ordre "DÉGAGE" de la révolution tunisienne. Tout de suite, Le premier  gouvernement provisoire  procède à des changements….., maintenant OK silence on tourne et rien ne se passe. Et voilà que le 07 février 2011 à 10 heures du matin, je me  dirige vers  une entreprise industrielle située au centre urbain nord de Tunis capital pour  faire une investigation sur un « Sit in en douceur » un peu spécial mais sans le mot « dégage » un rituel au quotidien en l’honneur de personne cette fois ci…. par mes propres moyens j’ai pu accéder à cette information qui m’a interpellée pour mener une mission difficile avec une fin tragique !!!

Et oui çà nous concerne tous, nous avons fait une révolution dites le « printemps arabe »  !!!  Une révolution de jeunes Tunisiens sans calcul ni encadrement et donc sans stratégie mais qui a eu le mérite d’accomplir une mission impossible dégager la dictature et vouloir  instaurer la dignité, l’emploi pour les jeunes et les laissés pour autres comptes, … réaliser enfin l’insertion et l’équilibre régional.

Ce jour là, J’arrive dans le hall de l’entreprise et j’assiste à une scène de dialogue entre le premier responsable de l’entreprise en question et un représentant du syndicat de l’UGTT  de presque 70 personnes  licenciés en 2009 de la succursale de la même entreprise en question :

-          « Sans dégage je vous parle Si Mohamed, nous avons beaucoup de respect pour votre personne mais nous sommes venus  aujourd’hui directement du ministère de l’industrie  et après concertation avec l’UGTT, pour vous  communiquer la décision du ministre de l’industrie de réembaucher les 70 licenciés  par l’ancien PDG, nous sommes convaincus que vous allez comprendre notre situation…, nous ne  vous en voulons pas «d’ailleurs  on est de la même région… » et on vous connait parfaitement,  bref  on est là pour faire « un sit in » jusqu'à l’acceptation de notre demande ».

 

-          «  ….Oui je comprends bien votre mécontentement, mais il faut comprendre aussi la réalité de l’entreprise, vous savez sans doute que l’entreprise passe par une période très difficile…,  moi-même j’ai été en retraite mais on m’a rappelé il ya un an  pour redresser la situation, absorber les dettes et permettre un retour à l’équilibre économique et sociale. Je suis très surpris par  la décision de Monsieur le Ministre, mais je ferais tout ce que je peux pour résoudre cet incident.   Bien que  je ne suis pas l’auteur du licenciement il ya déjà deux ans  comme vous le savez, il faut me laisser un peu de temps pour vérifier et étudier ce dossier de prés ….  Je vous garantie une suite dés que possible.

 

-          «  Nous ne partirons pas d’ici qu’après avoir eu gain de cause Si Mohamed  « iyaechek », c’est notre dernier mot….

Le PDG de l’entreprise ordonne de veuillez à ce que personne ne reste sans déjeuner, au soir il ya eu le dîner et au beau matin du 08/02/2011 il accueille les sit in par un petit déjeuner.

Entre temps le PDG de l’entreprise a essayé de parler au ministre de l’industrie mais il n’est- ait pas  joignable jusqu'à une heure tardive de l’après midi, de même pour  le premier ministre (deux témoins supposés responsables avec un grand R ) ,  c’est alors qu’il juge bon  de rédiger un courrier au porteur pour expliquer la situation et demander des éclaircissement sur le sort de ses personnes (réembaucher 70 personnes licenciés il ya deux ans tout d’un coup !!!).

Le 08/02/2011 fut une journée noire pour ce PDG, à 10h il reçoit une lettre du ministre de l’industrie le remerciant et lui indiquant son successeur qui n’est autre que la personne qui  a procéder au licenciement des 70 personnes et  il continue à présider l’entreprise  à ce jour.  « Bien sûr les personnes n’ont jamais eu gain de cause et ont tout simplement  participé au jeu de la mort ??

La violence faite aujourd’hui au peuple tunisien à travers le reversement des personnes et de ses institutions « démocratiquement élues !», le piétinement de la volonté de la libre  expression ne peut trouver sa justification nulle part certainement pas dans des argumentaires et scènes inventés de toute pièce pour servir qui ? et pour continuer à servir  quoi et comment ? 

 Argumentaire, qui au-delà de la corruption et des coups bas n’étant autre que la guerre de l’échec.

Ce jeu de carte  a couté la vie d’une personne, le PDG arbitrairement limogé, est décédé d’une crise cardiaque le 15/04/2011 dans un CHU du bled après avoir succombé à un infarctus  le 09/02/2011.


Nous ne voulons plus jamais ça. Au nom de l’idéal de notre révolution et de la liberté des peuples !!!

Un ministre, qui renverse un haut cadre d’une nation  sans argument pourra  t’il dormir demain ? Pourra-t-il trouver un esprit rationnel ou  raison d’écouter et de répondre aux questions ? Même si je dois prendre une autorisation pour lui rendre visite en prison, car embarqué  pour affaires de corruption mais non encore accusé d’avoir joué un jour au jeu de la mort pour sauver sa peau et celle de son patron toujours libre, je continuerais cette mission pour livrer la vérité au peuple tunisien, et répondre enfin aux questions du petit fils du défunt qui porte le même nom « Mohamed ». 

Un PDG limogé  dans des circonstances louches a-t-il le droit de contester cet acte ? Qu’adviendrait-il de la démocratie si chaque fonctionnaire licencié se rebellait contre un acte administratif à lui défavorable, et si chaque soldat se servait de ses armes contre son chef ? Affaire à suivre……..

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  • femme libre défendant la bonne gouvernance et la liberté d’accès à l"information. c'est aussi la défense le droits des enfants et des jeunes à une bonne éducation et une excellente insertion dans la vie professionnelle.
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